lundi 30 avril 2012

Escapade Arlésienne. Les Baux-de-Provence.

Lundi 09 avril 2012.

En ce matin ensoleillé, nous nous dirigeons jusqu'à cet éperon dénudé de 900 mètres de long sur 200 mètres de large qui se détache des Alpilles et qui est bordé de deux ravins à pics et où un château fort détruit et des vielles maisons recroquevillées à son pied, constituent l’extraordinaire site minéral des Baux, fier héritier d’un passé glorieux.

« Au hasard Balthazar ». Telle était la fière devise des seigneurs des Baux qui affirmaient descendre du roi mage Balthazar... La promenade dans les ruelles du village est un véritable enchantement avec ses maison blotties les unes contre les autres, qui surplombe le val d’Enfer.

La porte Eyguière, jadis seul accès de la ville.

L’ancien temple protestant et sa devise « Post tenebras lux » (Aux ténèbres succède la lumière).

L’hôtel des Porcelet.
Nous mènent à l’entrée du château.



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mardi 24 avril 2012

Escapade Arlésienne. Les Alyscamps (2).

L’allée s’élargit ensuite jusqu’aux restes de la nécropole paléochrétienne, devant l’église de l'abbaye Saint-Honorat (XIIe siècle)

qui est dominée par un puissant clocher où tour lanterne à deux étages percés de huit baies en plein cintre.

L’église est caractéristique du « second âge roman » en Provence rhodanienne. Tous les bâtiments conventuels de l'abbaye ont été détruits après la Révolution.

C’est un lieu plein de charme que nous venons de découvrir, où plane un calme et une sérénité loin de l’agitation du centre ville où a lieu la féria.
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dimanche 22 avril 2012

Escapade Arlésienne. Les Alyscamps.

Dimanche 08 avril 2012.

Déjeuner en notre nid douillet, puis nous déambulons dans la ville jusqu’au site : Les Alyscamps. Du latin Elisii campi « Champs Elysée » qui est une ancienne nécropole, où dès le début de l’Empire Romain, tombes à incinération, sarcophages et mausolées s’égrenèrent aux abords de la Via Aurélia. Mais, c’est à l’époque paléochrétienne que le cimetière prit une importance majeure avec l’inhumation du martyr Saint Genest (saint Arlésien) et la sépulture des premiers évêques d’Arles, abrités dans une chapelle bientôt entourée par un grand nombre de tombes pressées sur plusieurs rangs. Vers 1040 fut installé un prieuré sous le vocable de Saint-Honorat dépendant de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. La nécropole devint une étape obligée du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Dante immortalisa ce lieu dans son poème « L’enfer ». L’allée des Alyscamps qui subsiste aujourd’hui a été aménagée par les religieux Minimes au XVIIIe siècle. En 1888, Van Gogh et Gauguin vinrent peindre dans ces romantiques «Champs Elysées» d’Arles. Le chemin longe des sarcophages qui sont en calcaire local, généralement assez simples, et ne portent aucun décor,

à l’exception d’une sorte d’herminette ou ascia,

et d’une équerre avec fil de plomb.

Au Moyen Age, ce site comportait de nombreux caveaux, chapelles et monuments funéraires. De ces constructions, peu de vestiges subsistent. Située à l’entrée du site, et accolée à l'église Saint-Césaire-le-Vieux, dont il ne reste que le porche roman,

la chapelle Saint-Accurse fut bâtie en 1520, en expiation de la mort d’Accurse de la Tour, tué en duel par un autre noble arlésien.

Plus loin à droite se dresse un monument imposant : il s’agit du monument des consuls, érigé au XVIIIe siècle en l’honneur des édiles municipaux morts lors de la peste de 1721.

Plus loin, sur la gauche, se trouve la chapelle funéraire de la famille des Porcelets (grande famille d’Arles), édifiée au XVIe siècle.
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samedi 21 avril 2012

Escapade Arlésienne. Le théâtre Antique.

Dimanche 08 avril 2012.

Puis nous continuons par le Théâtre Antique : Il fut achevé vers l’an 12 av.J.-C et est aujourd’hui beaucoup moins bien conservé que son illustre voisin l’amphithéâtre qu’il précède d’un siècle. Construit à la fin du Ier siècle avant J.-C., il date de la première phase d’urbanisation de la colonie romaine fondée par César en 46 av. J.-C. et est édifié sur la colline de l’Hauture. Fortifié au Moyen Age et gagné par des constructions parasites (ses propres matériaux ayant souvent été réemployés dans des édifices voisins), on perd jusqu’à la connaissance de la fonction initiale du monument. Celle-ci est redécouverte à la fin du XVIIe siècle et confirmée les siècles suivants par les nombreuses pièces archéologiques exhumées de son sol. Ce n’est qu’au XIXe siècle que le site fut entièrement dégagé. Seuls subsistent quelques gradins,

l’orchestre, la fosse du rideau de scène

et deux hautes colonnes de marbre coiffée d’un fragment d’entablement.

Il mesure 102 m de diamètre. Ses 33 gradins, dont une grande partie a aujourd’hui disparue, s’appuyaient sur une enceinte extérieure comportant 27 arcades appuyées sur de forts piliers.

Cette façade avait trois étages qui ne se sont conservés qu’au sud, inclus dans la tour de Roland, édifiée au début du Moyen Age.

Cet édifice pouvait accueillir 10 000 spectateurs.
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vendredi 20 avril 2012

Escapade Arlésienne : L'Hôtel-Dieu.

Dimanche 08 avril 2012.

Découverte de la ville, commençant par l’ancien Hôtel-Dieu. Construit au XVIe et XVIIe siècles. L’hôpital a reçu en 1888 et 1889, Vincent Van Gogh, qui y fit de courts séjours, avant d’être interné à Saint-Rémy-de-Provence. Lieu qu’il a représenté dans plusieurs de ses toiles.
Les bâtiments forment un quadrilatère qui encadre un jardin. Le rez-de-chaussée s’ouvre sur l’extérieur par des arcades qui bordent une galerie de circulation, également présente au deuxième étage.
Les façades sont sévères, avec des ouvertures de petites tailles, selon le modèle des hôpitaux de l’époque : l’hôpital est un lieu fermé qui ne doit pas transmettre de « miasmes » dangereux à l’extérieur. Désormais, les bâtiments accueillent un vaste centre culturel.

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jeudi 19 avril 2012

Escapade Arlésienne. Quartier La Roquette.

Samedi 07 avril 2012.

Direction le quartier de la Roquette qui se situe au sud-ouest du centre ville en bordure du Rhône, afin de prendre possession de notre petit nid douillet.

Apparu au Moyen Age et longtemps quartier de prédilection des mariniers et pêcheurs, le quartier reste l’un des plus pittoresques de la ville. Sa trame urbaine est façonnée de petites rues et ruelles et égrène de pittoresques maisons étroites souvent élevées ainsi que de beaux hôtels particuliers. Les façades, riches de décorations architecturales, et les nombreuses niches ornant les coins de rues, attirent le regard et incitent à la flânerie.

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mercredi 18 avril 2012

Escapade Arlésienne. Les Cryptoportiques.

Samedi 07 avril 2012.

En cheminant vers notre location, nous nous arrêtons pour la visite des cryptoportiques qui forment le soubassement, la partie invisible du forum, place publique centrale de la ville romaine. Présente sous la forme de trois galeries formant un U ouvert vers l'est. La galerie sud est creusée dans le rocher, tandis qu'au nord, le terrain est remblayé de plusieurs mètres, ce qui a permis la conservation de vestiges de la ville préromaine. Les galeries nord et sud des cryptoportiques mesurent 90 mètres ; la galerie ouest, qui les relie, 60 mètres. Leur largeur atteint presque dix mètres. Le niveau de circulation actuel est sensiblement le même qu'à l'époque de construction…mais quelque six mètres sous le niveau de la ville actuelle. Chaque branche est en fait composée d'une double galerie, composée de deux voûtes en berceau parallèle, retombant sur une série d'arcades au cintre très surbaissé reposant elles-mêmes sur des piliers rectangulaires.
Cette structure en grand appareil représente un ouvrage admirable. Les galeries étaient ventilées et éclairées par des soupiraux.
Elles n'étaient accessibles que par deux entrées de service ce qui montre qu'elles n'étaient pas accessibles au public à l'époque romaine. C'est la galerie nord, plus complexe, qui s'ouvrait vers l'extérieur. Les deux entrées étroites qui permettaient d'y accéder encadraient une série de boutiques. Ultérieurement elle fut partiellement condamnée par l'édification des substructions d'un petit temple qui fut construit sur le forum. Quoique ne faisant pas partie des cryptoportiques proprement dits, une quatrième galerie double la galerie nord. Caractérisée par l'emploi de briques dans les murs et les voûtes, elle a été construite lors d'une restructuration complète du centre ville à l'Antiquité tardive et se trouve accolée aux anciennes boutiques de l'état augustéen.

L'accès aux cryptoportiques, pillées et parcellisées, sera totalement fermé au Xe siècle. Le long déblaiement de cave en cave et la fouille des galeries débuteront en 1935, avec des résultats particulièrement fructueux en 1951 permettant l'identification formelle de l'édifice. En 1966, les galeries pourront être ouvertes au public, à partir de la chapelle des Jésuites, rue Balze, soit à l'angle sud-ouest de la structure. Aujourd'hui, on y pénètre à l'extrémité de la galerie sud, soit précisément sous l'hôtel de ville.
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Escapade Arlésienne. Les thermes de Constantin.

Samedi 07 avril 2012.

9 heures, nous prenons la route, direction le sud et la ville d’Arles où nous arrivons vers midi trente, en pleine féria.
Ambiance assurée et première immersion en notre lieu de villégiature pour la semaine.
Centre ville interdit à la circulation, nous trouvons quand même à nous garer à quelques rues de notre location.
Sublime déjeuner au restaurant « A côté » du chef étoilé Jean-Luc Rabanel.
Petite marche digestive qui nous conduit vers les Thermes de Constantin :
Qui ont été construits en bordure du Rhône au début du IVe siècle, peut-être sur l’emplacement d’un édifice plus ancien. Les restes ne constituent qu'un élément d'un vaste ensemble monumental qui s'étendait au nord de la cité, entre le forum et les rives du fleuve.


Au fil du temps, l’édifice tombant en ruine est parasité par des habitations.
Au XVIe siècle des érudits arlésiens étudiant les vestiges de pierre et de briques qui subsistent au bord du fleuve, ainsi que les traces laissées dans les maisons voisines, identifient le monument à un palais de l’empereur Constantin. Il fut nommé « palais de la Trouille », du latin « trulus » désignant un édifice circulaire voûté.
Des dégagements et fouilles au XIXe siècle ont montré qu’il s’agissait de thermes.

Le succès des thermes est dû pour beaucoup à l'invention des hypocaustes. Ils permettaient de faire circuler de l'air chaud sous le sol des pièces surélevées grâce à des pilettes de briques, les suspensura.


La majeure partie du grand établissement thermal d’origine est incluse aujourd’hui dans les maisons du quartier. Actuellement, seule la partie nord de l'ensemble a été dégagée. La construction est rythmée par une alternance d'assises de briques et de petits moellons de calcaire très réguliers ;


Les pièces s'articulent autour d'une demi abside semi-circulaire éclairée par trois hautes fenêtres en plein cintre, couverte par une grandiose voûte en cul de four.


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jeudi 5 avril 2012

Echappé belle Dijon. Le musée des Beaux-Arts. (1).

Bien qu’en travaux et restructurations, il reste ouvert à la visite.

La Salle des Gardes étant fermée,



le Tombeau de Jean sans Peur et Marguerite de Bavière


ainsi que celui de Philippe le Hardi qui proviennent initialement de la Chartreuse de Champmol ne sont pas visible,


mais les pleurants d’albâtre ont été retirés de leurs arcatures.


Les statuettes entourant le tombeau de Jean sans Peur sont en tournée aux États-Unis et en Europe.

Les pleurants de Philippe le Hardi sont présentés de manière exceptionnelle.





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lundi 2 avril 2012

Echappée belle. Dijon..

Dimanche 19 février 2012.

Direction Dijon, où nous arriverons pour le déjeuner.
Notre choix sera le restaurant de « La Porte Guillaume ».


Arc de triomphe du XVIII siècle, à l'entrée ouest de la ville.
A l'origine cette porte était insérée dans les remparts de la ville. Ce n'est qu'à la fin du XIX siècle qu'elle s'est trouvée isolée après la démolition des remparts.
Passage par le Jardin Darcy, premier jardin public de la ville, créé en 1880, autour du réservoir construit 40ans auparavant par l'ingénieur Darcy pour amener l'eau à la ville depuis le Val Suzon.



Ce jardin est gardé par l'Ours polaire en hommage au sculpteur François Pompon (Saulieu 1885 - Paris 1933). Elève d'Auguste Rodin, il va renouveler la sculpture animalière. Dans son art un accent moderne, qui doit beaucoup à une méditation sur l'art égyptien. Il privilégie les contours, élimine l'accidentel, met au point un vocabulaire élémentaire de volumes simples et lisses, de formes dépouillées et amples.


Puis nous nous rendons au Musée des Beaux arts, qui se trouve au sein du Palais des Ducs de Bourgogne et qui est l’un des plus anciens de France. L’héritage issu des ducs lui vaut de présenter des chefs-d'œuvre de la fin du Moyen-Âge.

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