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Lundi 05 novembre 2012.
Les nuages couleurs plomb nous suivent jusqu’à notre
destination du jour : Rueil-Malmaison.
Une maison de campagne à une demi-heure de Paris, telle
était Malmaison au moment de son acquisition, en 1799 par Joséphine Bonaparte.
Elle engage une restauration dans le goût néo-classique et fait aménager les
jardins. Après son divorce d’avec l’Empereur
Napoléon en 1809, elle conservera la propriété jusqu’à son dernier
soupir en 1814.
Nous pénétrons dans le domaine par la cour donnant
sur la façade
agrémenté de statues provenant des jardins de Marly
et où a été ajouté un bâtiment en forme de tente destiné à
abriter les domestiques et que Bonaparte désigne aussitôt comme « une loge
d’animaux à montrer à la foire ».
Nous voici dans le vestibule d’honneur qui lors de
la restauration de 1991 à 1992 a fait réapparaître les délicats faux granits,
marbres et porphyre d’origine,
puis nous passons dans la salle de billard où en son centre
trône un imposant billard provenant du château de Bussy-Rabutin en Bourgogne.
Puis dans le salon doré ancien salon de compagnie meublé de
fauteuils en acajou ornés de têtes égyptiennes.
Puis nous entrons dans le salon de musique meublé de son
mobilier d’origine et créé afin d’en faire une galerie de tableaux que
l’Impératrice collectionnait.
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°koukou42°